Immersion dans le monde du street art avec Paris Face Cachée

9 Emma
8 Léa
9 Eve
8 François
8.5

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Pour la 7ème année, Paris Face Cachée propose pendant 3 jours de découvrir une centaine d’aventures et visites dans des endroits atypiques.

3 grands thèmes proposés cette année :

  • Des lieux habituellement fermés au public, exceptionnellement ouverts.
  • Des aventures uniques imaginées sur mesure dans des lieux habituellement ouverts au public.
  • Des propositions artistiques sur mesure dans des lieux inattendus.

Faites le mur

Nous avons eu la chance de pouvoir participer à « Faites le mur », une promenade dans les rues du 13ème arrondissement sur les traces de street artistes mondialement reconnus.
Notre guide, Bénédicte, passionnée et spécialisée dans les visite street art nous accompagne dans nos découvertes de fresques monumentales, un tronçon du parcours de 2h30 qu’elle propose habituellement sur ce quartier. Le street art s’est développé il y a une quinzaine d’années avec une grande variété d’intervention dans le format et dans les sujets abordés.
Le maire du XIIIe arrondissement, Jérôme Courmet, a encouragé le développement de ses oeuvres à ciel ouvert. Des murs sont ouverts par la Mairie aux artistes. Les artistes ne sont pas payés. Ils sont juste défrayé. Depuis 2011, le projet street 13, en collaboration avec la galerie Itinérance, remonte à 2011 vise à rendre visible au plus grand nombre des œuvres de street art, en les exposant essentiellement à proximité du métro aérien. En 1h30, Bénédicte nous donne de nombreuses informations sur les artistes, les oeuvres, les techniques utilisées. Elle nous aide à trouver les symboles cachés et à décrypter les détails de nombreuses œuvres de street art.

Départ Place d’Italie. Nous partons à la découverte des fresques le long de la ligne aérienne boulevard Vincent Auriol.

En chemin, nous repérons les oeuvres de plusieurs artistes et oeuvres :

  • Invader qui a utilisé du carrelage. Il a créé une communauté de fans qui prennent en photos ses oeuvres afin de vérifier s’il y a des copies ou des sabotages. Deux saboteurs qui se faisaient passer par des agents de la ville de Paris ont été repéré par des fans d’invader.

  • Le cyclope qui décore le mobilier urbain et notamment des poteaux. Il travaille souvent avec des enfants

  • Stew, un artiste d’Ivry, avec ses pochoirs. Le travail est fait en amont.

  • Pymax, Cranio et Bault qui ont fait des oeuvres à l’aérosol le longe du métro aérien. Le contour permet de terminer le dessin.

  • Nina, fille de C215, qui a fait un pochoir non loin d’une fresque de son père.

  • C215 (Christian Guémy) et son chat en pochoir. Il a commencé cet art après la séparation de sa femme pour garder un lien avec sa fille.  Il exécute des pochoirs de personnalités plus ou moins connues.

  • Obey, le Californien, qui a été offert sa Marianne, réalisée au pochoir, à la Ville de Paris à l’occasion des attentats de Paris. Cette Marianne a été utilisée pour la communication d’Emmanuel Macron. Obey et Il fait d’abord de la sérigraphie sur des skate board et du textile. Il a notamment réalisé le portrait d’Obama en pochoir. Un peu plus loin nous retrouvons son portrait de femme. Enfin, vers le la fin du parcours, nous pouvons admirer la fresque réalisée par Obey à l’occasion de la Cop 21 : la Tour Eiffel, la statue de la liberté face à la montée des eaux, la met huileuse avec le puits de pétrole et l’appauvrissement des terres. Nous retrouvons sur chacun de ses oeuvres ses codes et la petite étoile et le regard dans la fleur.

  • Bom. K avec une immense fresque. Il fait partie des grapheurs issu du mouvement hip hop. Le DMV sur le robot identifie le groupe de grapheur.

  • Jorge Rodriguez Gerada fresque dédiée au psychiatre Philippe Pinel qui fait face à une fresque de type Pop Art sur l’amour passé auquel on s’attache réalisée par D Face.

  • B Toy avec un pochoir d’une femme forte. Cette femme new-yorkaise, Evelyne Nesbit, a posé pour de nombreux artistes.

  • Seth (Julien Malland reporter des Nouveaux explorateurs) et son enfant de dos qui nous fait travailler notre imagination.

  • le parapluie, la danseuse

  • Jana et Djs qui stylisent des photos en pochoirs. Le symbole de la liberté est représenté avec les pieds nus.

  • Maye et son dessin de flamand rose avec de nombreux détails qui montrent le message écolo.

  • Cost dont la fresque cohabite et fait écho à une oeuvre de Invader en noir et blanc

  • Conor Harrington avec la représentation de 2 hommes dont le sujet peut être à interprétation. Le titre est d’ailleurs de lutte ou étreinte. Les coulures, appelées accidents, laisse un côté inachevé à l’oeuvre

  • Inti avec la Madone secular dont le message ne peut être découvert qu’après avoir étudié les détails. Ainsi, celle femme tient une pomme dans la main qui fait référence à la gravité de Newton. Les crânes représentent la connaissance et les différentes religions.

Arrivée métro Chevaleret. Malgré le froid glacial, nous suivons Bénédicte, passionnante, qui nous apprend à lever les yeux pour découvrir ce musée à ciel ouvert.

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