Le Labyrinthe des esprits en bref
Le Labyrinthe des esprits fait partie de la série Le cimetière des livres oubliés. Nous y retrouvons les personnages principaux des précédents romans : le libraire Daniel, son ami Fermin, sa femme Béa et son fils Julian.
Daniel tente d’entreprendre, avec l’aide de son ami Fermin, l’écriture d’un livre sur ce qui s’est passé ces dernières années. Nous voyageons alors dans le temps. En 1938 à Barcelone, Fermin raconte la période où il a dû changer d’identité au cœur de la guerre civile et où il perd de vue Alicia, la fille d’un de ses amis mort en prison. Nous retrouvons Alicia 20 ans plus tard qui enquête sur la disparition du ministre de l’éducation nationale.
Le mot de l’éditeur
La disparition d’un ministre du gouvernement de Franco déchaîne une cascade d’assassinats, de vengeances et de mystères dans la Barcelone franquiste des années de plomb. Alicia Gris, une jeune femme déterminée et fragile, tout droit sortie des entrailles de ce régime nauséabond mais qui se joue à merveille des labyrinthes, des miroirs et des masques, mène l’enquête. Elle croise la route du libraire Daniel Sempere, inconsolable depuis l’empoisonnement de sa mère, un mystère irrésolu.
Érudition, maîtrise et humour irriguent ce roman grondant de passions, d’intrigues et d’aventures, magistral final du Cimetière des livres oubliés.
Quelques mots sur l’auteur Carlos Ruiz Zafón
Né à Barcelone en 1964, Carlos Ruiz Zafón a passé onze ans chez les jésuites. Après avoir travaillé dans la publicité, il publie son roman « Le Prince Du Brouillard », en 1993. Il est l’auteur du cycle du « Cimetière des livres oubliés », qui comprend « L’Ombre du vent », « Le Jeu de l’ange », « Le Prisonnier du ciel ». Il a reçu des prix littéraires français, comme le Prix des Amis du Scribe et le Prix Michelet en 2005, ainsi qu’au Québec, comme le Prix des libraires du Québec 2005.
Notre avis
Ce quatrième tome est à la hauteur du premier de la série Le cimetière des livres oubliés.
L’auteur parvient à nous restituer en quelques pages le climat de la période franquiste. Ils nous fait traverser les époques, de 1938 à 1964, à travers les souvenirs des protagonistes. Après la lecture de plus de 800 pages, nous plongeons dans l’univers de Carlos Ruiz Zafon et nous sommes très attachés aux personnages, surtout à Alicia. Nous les suivons dans ce labyrinthe et apprenons progressivement un peu plus sur leur vécu et sur ce qui les réunit, ce qui permet de reconstituer le puzzle de cette histoire passionnante.
Si les livre occupent toujours une place importante dans le roman, nous sommes captivés par cette enquête évoquant le passé douloureux de Barcelone.