L’Important n’est pas la chute en bref
Thomas Laverne, marié, 2 enfants, a fortement développé l’entreprise familiale dont il a hérité depuis 8 ans. Pour ses 38 ans, il effectue son 100ème saut en parachute. Conscient des risques de cette pratique, il respecte à la lettre les contrôles et consignes de sécurité. Mais, à quelques mètres du sol, son parachute ne s’ouvre pas.
Camille Lambert, dirige une petite équipe d’enquêteurs du commissariat du 12ème arrondissement de Paris. Alors qu’elle s’apprête à faire un footing pour récupérer des abus de la nuit, elle est appelée sur les lieux de l’accident de parachutisme.
Le mot de l’éditeur
Quand une chute est sans fin, est-il possible de se relever indemne ?
Un accident de parachute est exceptionnel, d’autant plus lorsqu’il se révèle criminel…
La liste des suspects sera longue pour Camille et son équipe. Thomas Laverne a réussi dans les affaires mais on n’atteint pas les sommets sans se faire au passage des ennemis : certains vous jalousent, d’autres vous en veulent pour avoir perdu un emploi, ou pour ne pas l’avoir obtenu…
Guillaume Ramezi nous offre une intrigue machiavélique pour son second roman.
Quelques mots sur l’auteur Guillaume Ramezi
Né en 1979, à Lorient, Guillaume Ramezi est ingénieur de formation. Après une dizaine d’années passées dans l’industrie, il décide de se mettre à l’écriture. Son premier roman d’espionnage, « Derniers jours à Alep » a remporté le prix du Balai de la Découverte 2018.
Notre avis
Le roman, très bien écrit, pose progressivement le cadre. Les indices se multiplient et la personnalité des différents protagonistes s’affine au fil de l’enquête de Camille. Nous suivons les différentes étapes de l’investigations, découvrant ainsi des pistes en même temps que l’équipe d’enquêteurs, les pièces du puzzle s’imbriquant peu à peu.
Tout s’accélère les 50 dernières pages.
Malgré la dureté et la violence de certains passages, l’auteur de tombe pas dans la facilité du gore de ces scènes. Son récit se concentre davantage sur la psychologie des personnages et nous interroge sur la notion de victime.