Jusqu’à Raqqa : Un combattant français avec les Kurdes contre Daech en bref
En 2015, André, militant, a pris la décision de rejoindre l’armée du Kurdistan syrien YPG (« unité de protection du peuple »). Il part en Syrie, sans en informer ses proches.
Après plusieurs heures de périple, il arrive au Rojava. Il revêt un uniforme et prend un pseudonyme kurde, Firat.
Le mot de l’éditeur
André Hébert, jeune Français parti combattre l’État islamique aux côtés des Kurdes de Syrie, livre un témoignage capital sur l’un des pires conflits de ce début de siècle. Son engagement le conduira au coeur de l’ultime bataille dans les ruines de la capitale des djihadistes. Le journal de guerre à couper le souffle d’un militant internationaliste.
Quelques mots sur l’auteur André Hébert et Nicolas Otéro
André Hébert, jeune Français parti combattre l’État islamique aux côtés des Kurdes de Syrie.
Né en 1975, Nicolas Otéro est diplômé de l’école Emile Cohl de Lyon en 2001. Il est auteur et coloriste de bande dessinée. Il a travaillé sur la bande dessinée Cellulle.
Notre avis
Cette bande dessinée fait le récit des atrocités du conflit, et notamment des actes de barbarie de Daech à l’encontre de la population kurde et des combattants. Les dessins très réalistes nous plongent dans la dure réalité. Le récit donne une place à l’humanité en rendant parfois hommage à certaines personnes mortes au combat. Il met aussi en parallèle l’engagement politique d’André avec les idéaux de l’armée révolutionnaire kurde qui respecte la vie des civiles, des combattants et des djihadistes et qui fonctionne selon les principes de la démocraties directe qu’elle entend mettre en place dans la société.
A la fin, nous retrouvons le témoignage émouvant d’André Hébert.