Amsterdam en bref
Clive, musicien, et Vernon, rédacteur en chef, se retrouvent aux obsèques de Molly, leur ex-maîtresse. Sont également présents le mari de Molly, George, et Julian, homme politique et autre ex. amant, qui se détestent.
Le Mot de l’éditeur
Vernon dirige un grand journal londonien. Clive figure parmi les compositeurs les plus célèbres de sa génération. Tous deux anciens militants des années hippies, Clive et Vernon enterrent leur ancienne maîtresse, la belle et brillante Molly, qui a aussi commis l’erreur d’avoir une liaison avec un ministre conservateur. Mais Clive et Vernon font-ils mieux ? Loin de l’idéalisme de leur jeunesse, les deux vieux amis enchaînent les concessions, au mépris de leurs valeurs morales, et au nom de leur art ou de leurs haines politiques. Mais à trop jouer avec le feu. Avec une ironie redoutable qui ne laisse personne indemne, Ian McEwan dépeint une certaine élite intellectuelle récupérée. Il nous en livre un tableau subtil et sans complaisance, qui fait réfléchir sur la perversité de l’individualisme ambiant.
Quelques mots sur l’auteur Ian McEwan
Né en 1948 au Royaume-Uni, Ian McEwan a passé une grande partie de sa jeunesse en Extrême-Orient, en Afrique du Nord (en Libye), et en Allemagne, où son père, officier dans l’armée britannique, était envoyé.
Il a été le premier diplômé du cours d’écriture créative créé par Malcolm Bradbury. Il commence à écrire recueils de nouvelles au début des années 1980 puis des romans et de nombreuses pièces radiophoniques.
Son roman Amsterdam a remporté le prix Booker en 1998.
Notre avis
L’auteur nous fait découvrir progressivement la personnalité de Vernon et Clide, les fragilités de leur amitié, les relations complexes entre les différents protagonistes.
L’alternance entre les différents personnages renforcent le suspens, dans le style d’un polar. C’est aussi une critique de l’individualisme, de l’hypocrisie et de la lâcheté que l’on peut observer dans notre société.