Celle qui parle d’Alicia Jaraba

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Celle qui parle en bref

En 1511, Malinalli se cache dans les arbres avec sa famille pendant que les Mexicas (Aztèques) capturent des gens du village pour leurs sacrifices.

Après l’enlèvement de sa sœur, alors qu’elle est enfant, a appris avec son père, le cacique d’Ollita, la langue des ces hommes, le nahuatl, avec son peur, dans l’objectif de défendre se peuple en utilisant la parole. Les Mexicas vont ensuite emporter son père.

Elle vit avec sa mère et sa grand-mère, qui se charge de son enseignement des plantes médicinales et l’incite à faire une offrande à Tlaloc, dieu de l’eau et de la pluie.

Après le décès de sa grand-mère, Malinalli est enlevée par des marchands d’esclaves ouvrant pour les mayas. Une autre esclave lui apprend alors la langue maya.

En mars 1519, des hommes blancs la mer débarquent. Leur capitaine est Hernan Cortes.

Le mot de l’éditeur

Piégée entre l’épée et la flèche. Méprisée par les Espagnols. Détestée par les Mexicains. La Malinche est certainement l’un des personnages les plus controversés de l’histoire du Mexique. Née au sein d’une famille noble, elle est offerte, en 1519, aux Espagnols. Sa connaissance des langues náhuatl et maya chontal la destine à devenir un élément clé dans les espoirs de conquête des Conquistadors d’Hernan Cortes.
Mais qui était-elle en réalité et pourquoi a-t-elle exercé ce rôle d’interprète, de guide et d’informatrice ? Etait-elle vraiment  » du côté  » des Espagnols, étrangère entourée d’étrangers, intermédiaire entre deux cultures probablement irréconciliables ? Au-delà de la légende, voici l’histoire de La Malinche vivante, jeune, inexpérimentée, souvent dépassée par les événements, mais avant tout, humaine.

Quelques mots sur l’auteur Alicia Jaraba

Née en 188 en Espagne, Alicia Jaraba Abellán a étudié les langues et la littérature espagnole et française à l’université de Saint-Jacques de Compostelle pendant 7 ans, sans jamais s’éloigner du dessin, sa passion depuis toute petite. Après l’université, elle s’est tournée vers une école d’arts graphiques à Madrid (ESDIP), où elle a étudié le neuvième art pendant un an, pour ensuite devenir autrice BD. Entre 2017 et 2019, elle dessine la série jeunesse Les Détectives du surnaturel (Jungle éd.) et les deux tomes de L’Onde Dolto (Delcourt). En 2020, elle se lance dans l’écriture de son premier roman graphique : Celle qui parle chez Grand Angle. Elle a obtenu plusieurs titres dans des concours de bandes dessinées espagnols.

Notre avis

Dans cette banque dessinée, l’auteur dresse le portrait du personnage controversé au destin passionnant que l’on nomme la Malinche (ou Malintzin, Malinalli). Le récit adopte une approche originale. Il est structuré autour des langues : le dialecte popoluca, la langue nahuatl, la langue maya chontal, l’espagnol… Il évoque également le quotidien des civilisations préhispaniques et de la situation des femmes. Cela renforce le parcours exceptionnel de la Malinche qui a pris sa vie en mains.

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