Changer l’eau des fleurs en bref
Violette, née sous X dans les Ardennes, est garde cimetière. Depuis la disparition de son mari, elle prend une gorgée de porto tous les soirs et considère comme ses amis, les fossoyeurs, officiers des pompes funèbres et le curé, qu’elle voit régulièrement.
Son quotidien est perturbé par la visite de Julien Seul, un commissaire qui vient de Marseille. En parallèle du descriptif de ses rares visites, des souvenirs remontent.
Le mot de l’éditeur
Voilà une histoire aussi poétique qu’hilarante qui nous emmène dans un lieu pour le moins atypique : un cimetière situé au fin fond de la Bourgogne. Sur place, une certaine Violette Toussaint tient une loge où les gens de passage et les amis viennent raconter leurs petits secrets. Avec Changer l’eau des fleurs – qui sort en format poche -, la talentueuse Valérie Perrin a rencontré un succès mérité. Sa plume sensible, réaliste et intimiste donne la parole aux « invisibles », ces gens simples qui souffrent en silence.
Quelques mots sur l’auteur Valérie Perrin
Née en 1967, Valérie Perrin est photographe, scénariste et écrivaine. Elle travaille aux côtés de son époux, le réalisateur Claude Lelouch. Pour son premier roman, « Les oubliés du dimanche », elle a reçu le prix Lire Élire et le prix de Poulet-Malassis 2016. Son deuxième roman « Changer l’eau des fleurs » a obtenu le prix Maison de la Presse.
Notre avis
En début de chaque chapitre, une citation inspirante et parfois égrenés au fil des pages des discours choisis pour les enterrements. Le récit, plein d’émotions et de poésie, tout en délicatesse, alterne entre le présent et le passé. Au fil des souvenirs de Violette, nous découvrons comment elle a pu travailler auprès des morts. Finalement, travailler autour de la mort c’est accéder au meilleur de la vie des défunts, avoir un aperçu du lien qu’ils ont tissé avec leurs proches et donner du sens à la vie à ceux qui restent.