Le Musée du Luxembourg met en avant le rôle primordial des artistes femmes dans le développement des grands mouvements artistiques de la modernité à travers une présentation de leurs œuvres pendant les années folles qui ont couvert de nombreux domaines artistiques : peinture, architecture, danse, design, littérature, mode….Dans les années folles, Paris occupe une centrale et, plus précisément, les quartiers latins, de Montparnasse et de Montmartre.
Au début du XXème siècle, ces femmes ont pu accéder aux grandes écoles d’art jusqu’alors réservées aux hommes. Ce sont les premières à pouvoir être reconnues comme des artistes, posséder un atelier, une galerie ou une maison d’édition, diriger des ateliers dans des écoles d’art, représenter des corps nus, qu’ils soient masculins ou féminins. Ce sont les premières à avoir la possibilité de s’habiller comme elles l’entendent, de vivre leur sexualité quelle qu’elle soit, d’épouser ou d’aimer qui elles voulaient, sans devoir se conformer à des carcans.
Les femmes sur tous les fronts
Le musée du Luxembourg nous présente le travail de 45 artistes du monde entier, plus ou moins connues, qu’elles soient peintres, sculptrices, cinéastes, chanteuses, ou encore designers… qui ont influencé des générations entières d’artistes. Parmi ces pionnières de ces arts et de cette société, nous retrouvons parmi elles, Suzanne Valadon, Tamara de Lempicka, Mela Muter, Anton Prinner, Romaine Brooks, Tarsila do Amaral ou encore Gerda Wegen…
Comment les avant-garde se conjuguent-elles?
Vivre de son art
Les garçonnes
Chez soi, sans fard
Représenter son corps
Les deux amies
Le troisième genre
Pionnière de la diversité
Ce sont des pionnières
- d’un nouveau style, avec Tamara de Lempicka, l’icône glamour des années 1920, connue et riche grâce au succès de ses peintures.
- de la modernité avec Suzanne Valadon, femme émancipée, modèle, puis peintre accomplie, qui se démarque en représentant des corps nus, tant masculins que féminins.
- d’un autre regard avec Romaine Brooks, qui a participé à la redéfinition du rôle des femmes dans la vie moderne et a réinventé le portrait féminin en l’éloignant des codes traditionnels et de l’image de la femme fatale.
- de la diversité avec Tarsila do Amaral, qui vient du Brésil pour apprendre le langage de la modernité, et qui a inventé le nouveau style artistique brésilien qui se nourrit de la tradition autochtone de son pays et de l’effervescence du Paris des Années folles.
C’est le moment de re découvrir ces artistes et bien d’autres encore moins connues.
Nous avons pu découvrir la pâtisserie dédiée à l’exposition : le Charleston, un trio de mousse au chocolat blanc, au chocolat au lait et au chocolat noir, reposant sur un brownie et un croustillant de cacao. Cette pâtisserie est revêtue de plaques de chocolat blanc.
En pratique
Jusqu’au 10 juillet 2022
Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris