Le musée du Luxembourg propose la première rétrospective de l’œuvre de Henri Fantin-Latour (1836-1904) à Paris depuis l’exposition de référence consacrée au peintre dans les galeries nationales du Grand Palais en 1982.
Henri Fantin-Latour (1836-1904), peintre réaliste, mais aussi intimiste, et lithographe, est né à Grenoble, où son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), artiste, le forme au dessin. Il poursuivra ses études à la petite École de dessin, puis aux Beaux-Arts de Paris. A la croisée du réalisme, de l’impressionnisme et du symbolisme, il a été au contact des figures les plus novatrices de son temps, Il rencontre Gustave Courbet en Normandie en 1859, et fréquente alors Édgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. Il épouse l’artiste peintre Victoria Dubourg en 1876, et séjournera dorénavant en été dans la résidence de sa belle-famille à Buré en Basse-Normandie. Dès 1863, il fait partie du cénacle de l’atelier des Batignolles et souffre comme ses amis Monet, Manet et Renoir de l’incompréhension des critiques qui surnomme le lieu « atelier des Tartignolles ». En 1867, il est l’un des neuf membres de la « Société japonaise du Jinglar » afin d’assurer dans les milieux artistiques un renouvellement esthétique. La photographie de Nadar l’impressionne aussi.
L’exposition retrace, avec un plan chronologique, toutes les facettes sa carrière artistique avec plus de cent cinquante œuvres, tableaux, lithographies, dessins et autres études préparatoires :
- les autoportraits,
- les natures mortes (qu’il parvient à vendre facilement en Angleterre),
- les portraits de ses proches,
- les portraits de groupe – pour lesquels le peintre est surtout connu
- mais également les œuvres dites « d’imagination »
En pratique
Jusqu’au 12 février 2017
19 rue de Vaugirard
75006 Paris