La femme qui fuit en bref
Une jeune femme de 26 ans avec sa mère décide d’aller à la rencontre de sa grand-mère Suzanne qui a disparu lorsque sa mère avait 3 ans, ne faisant que de rares apparitions par la suite… 5 ans plus tard sa grand-mère décède. Le narrateur se plonge alors dans l’histoire de Suzanne qui s’est rapprochée du mouvement des Automatistes, en lien avec celui des surréalistes français.
Le mot de l’éditeur
Elle s’appelait Suzanne Meloche. Etait aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus global en 1948. Fonda une famille avec le peintre Marcel Barbeau. Abandonna très tôt ses deux enfants. Afin de remonter le cours de la vie de sa grand-mère, qu’elle n’a pas connue, l’auteur a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés. A travers ce portrait de femme explosive, restée en marge de l’histoire, Anaïs Barbeau-Lavalette livre une réflexion sur la liberté, la filiation et la création d’une intensité rare et un texte en forme d’adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.
Quelques mots sur l’auteur Anaïs Barbeau-Lavalette
Née en 1979 au Canada, Anaïs Barbeau-Lavalette est comédienne et réalisatrice. Diplômée de l’Institut national de l’image et du son, son premier roman, « Je voudrais qu’on m’efface », est publié en 2010 se retrouve parmi les finalistes au Prix des libraires du Québec 2011, catégorie Roman québécois. Le roman « La femme qui fuit » remporte le Grand prix du livre de Montréal 2015.
Notre avis
Le livré est découpé chronologiquement en 8 parties, de 1930 à nos jours, nous permettant de nous plonger dans le contexte historique. La narration se fait à la seconde personne du singulier, avec des détails personnels. Une façon pour l’auteur de nous montrer qu’elle a tenté de se mettre à la place de sa grand-mère pour mieux comprendre ses choix et son attitude.