La décision en bref
Alma Revel, 49 ans, mère de 3 enfants est juge d’instruction anti-terroriste. Une profession qui la passionne et qui empiète sur sa vie privée.
Malgré son professionnalisme et sa prudence habituelle pour cloisonner vie professionnelle et vie personnelle, elle entretient une relation avec un avocat pénaliste.
Le mot de l’éditeur
Mai 2016. Dans une aile ultrasécurisée du Palais de justice, la juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d’un jeune homme suspecté d’avoir rejoint l’État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s’en ajoute un autre, plus intime : mariée depuis plus de vingt ans à un écrivain à succès sur le déclin, Alma entretient une liaison avec l’avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays…Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d’instruction antiterroristes, au coeur de l’âme humaine, dont les replis les plus sombres n’empêchent ni l’espoir ni la beauté.
Quelques mots sur l’auteur Karine Tuil
Diplômée de droit à l’Université Paris II-Assas, Karine Tuil, est écrivain français.
Pour son roman La domination – qui évoque les jeux de pouvoir dans le milieu de l’édition – elle reçoit la Bourse Stendhal du ministère des Affaires étrangères. Six mois, six jours fait partie de la première et deuxième sélection du prix Goncourt 2010, de la première sélection du prix Interallié et du prix Goncourt des lycéens. Il a obtenu en 2011, le prix littéraire du roman news. L’Invention de nos vies figure dans plusieurs sélections de prix littéraires et est finaliste du prix Goncourt10. Traduit dans plusieurs pays, il est en cours d’adaptation pour le cinéma. En 2014, Karine Tuil a reçu les insignes de chevalier de l’ordre des arts et des lettres. En 2016, , Elle a obtenu le prix Landerneau des lecteurs pour « L’insouciance » en 2016 et, en 2019, le Prix Goncourt des lycéens pour « Les choses humaines ».
Notre avis
Le récit est entre coupé de l’interrogatoire d’Abdeljalil Kacem, issu d’une famille modeste d’origine algérienne, qui est parti avec sa femme Sonia, qui vient d’une famille portugaise catholique, en Syrie avant de retourner en France. L’auteur évoque alternativement le Coran, la Torah et des citations de l’existentialiste Albert Camus.
Ce roman permet de mieux appréhender la situation en France, les motivations de certains Français qui se réfugient dans la religion, le processus d’embrigadement jihadiste ainsi que le rôle du juge d’instruction anti-terroriste.
Il permet également de prendre conscience du poids de certaines décisions, dans tous les domaines, qui peuvent faire basculer une vie.