La vie rêvée des chaussettes orphelines en bref
Le roman s’ouvre sur les premières lignes du journal écrite en 2011 par Alice Smith-Rivière, une Américaine de 26 ans qui vient d’emménager à Londres, avec Olivier, avec qui elle est mariée depuis 2 ans. Alice ne parvient pas à tomber enceinte depuis 17 mois. Olivier lui a conseillé de suivre une psychanalyse, qui la conduit à tenir ce journal.
Le roman nous conduit ensuite à Paris, en 2018. Alice y est partie pour « disparaitre » et essayer de gérer ses crises d’angoisse. Elle s’installe dans un meublé à Belleville avec son chat et recherche un emploi.
Le mot de l’éditeur
En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface. Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins… étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler la vérité sur son passé ?
Quelques mots sur l’auteur Marie Vareille
Née en 1985, Marie Vareille est diplômée de l’ESCP-Europe et de l’Université de Cornell aux États-Unis. Elle a reçu le Prix Confidentielles pour son best-seller « Je peux très bien me passer de toi » et de nombreux prix en littérature jeunesse pour sa trilogie « Elia la passeuse d’âmes ». Elle a notamment remporté le Prix Babelio 2021 pour son roman young adult « Le syndrome du spaghetti ». Elle vit aux Pays-Bas avec son mari et sa fille. Son septième roman, « La Vie rêvée des chaussettes orphelines » s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires et a obtenu le prix des Petits mots des libraires en 2021.
Notre avis
La lecture du roman est vivante grâce à l’abondance de dialogues et les extraits de mails. L’alternance du récit avec les pages du journal nous permet de découvrir progressivement la personnalité d’Alice, son enfance, ses liens avec sa soeur et ce qui s’est passé de 2011 à 2018. L’analyse fine de la personnalité d’Alice et la description de ses émotions, de son quotidien crée une forte proximité avec elle.