Le douzième corps en bref
Lorsqu’il était enfant, la mère Hans lui a fait promettre de rester tel qu’il est et de ne pas céder à a folie nazie. Sa sœur, Helga, participe avec ferveur aux activités des Jeunesses hitlériennes. Il est mobilisé 4 ans plus tard. Il rencontre Marguerite qui travaille dans un atelier de couture. Elise, la sœur de Marguerite, lui confie un juif communiste à cacher dans une petite chambre. Hans, blessé, se retrouve affecté à la surveillance de camps d’extermination. Il ne donne plus de nouvelles depuis 1944.
Le mot de l’éditeur
Hans rencontre Marguerite. Ils s’aiment profondément dans le cataclysme de la seconde guerre mondiale mais la dernière lettre que son amante a envoyée à Hans après la Libération n’aura jamais de réponse. Qu’est devenu Hans ? Soixante ans plus tard, alors que la mémoire de Marguerite est en ruine, sa petite-fille Romane ouvre l’enquête. Elle parcourt le Périgord de village en village selon le trajet sanglant suivi autrefois par la division Das Reich. Elle fait ressurgir des crimes cachés, des secrets mal enterrés, encore assez vifs pour la mettre en danger. Qui est enterré dans le champ maudit ? Dans ce roman policier sur la mémoire, le passé resurgit et se mêle au présent, pour l’empoisonner ou l’illuminer.
Quelques mots sur l’auteur Janine Teisson
Janine Teisson est née en 1945 à Toulon. Elle a passé son enfance au Maroc puis vit en Côte d’Ivoire. Son premier roman « La petite cinglée » publié en 1993, a obtenu le prix du Premier Roman de Chambéry et le prix Antigone.
Notre avis
De par la diversité de style, le récit est vivant. Dans la première partie, « Le passé, le récit chronologique se fait sous la forme d’un journal avec différents narrateurs. La partie suivante, « Le présent » regroupe des témoignages ainsi que plusieurs correspondances et extraits de journaux que retrouve la fille et la petite fille de Marguerite et Hans. Ce roman est également l’occasion de prendre un peu de recul sur ce qui se passe pendant la guerre.
