L’homme qui voulait devenir psychopathe en bref
Victor, professeur de physique chimie de 46 ans, mène une vie terne auprès de sa femme Agnès, coiffeuse, en manque d’empathie, de ses deux enfants Benoit et Cybille, en pleine crise d’adolescence, un chien et un perroquet. Il ne supporte plus la routine de son quotidien et souffre d’anonymat. En quête d’attention, il essaie de mettre un peu de piment à son existence qui rime selon lui avec médiocrité, frustration et humiliation.
Le mot de l’éditeur
Victor Bourgeois a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Toute sa vie, il a marché dans les clous pour finalement devenir un pion parmi les pions, sans relief ni éclat.
Si le constat est amer, il a encore l’énergie pour bousculer le destin. Mais les expériences qu’il tente pour avoir quelque chose à raconter se révèlent fades et douloureuses.
Même son suicide n’est pas une réussite ! C’est alors que surgit la révélation : il n’est pas parvenu à se tuer parce qu’il est fait pour tuer les autres !
Le seul hic, devenir psychopathe ne s’improvise pas.
L’homme qui voulait devenir psychopathe, un polar acide, une critique de la société qui fabrique des pions et les oublie, quand elle ne les broie pas.
Quelques mots sur l’auteur Laurent Malot
Né en 1970, Laurent Malot écrit des pièces de théâtre, des pièces radiophoniques, des romans et des scénarios avant d’aborder le thriller et la comédie sociale.
Notre avis
Avec un style est fluide, l’auteur parvient à nous faire éprouver de la sympathie pour cet homme cynique au milieu de la quarantaine qui a besoin de reconnaissance et qui cherche à donner un sens à sa vie. Il décrit ainsi les travers de notre société de l’indifférence et le poids de la médiatisation avec beaucoup de second degré. Paradoxalement, certains passages sont très drôles.