M pour Mabel en bref
Après la perte de son père photographe auquel elle était très attachée, Helen a l’occasion de concrétiser son rêve d’enfance en faisant l’acquisition d’un autour. Elle va essayer de l’apprivoiser. Ces moments dédiés au rapace, la coupent un peu de l’extérieur et lui permettent de faire le deuil de son père et de retrouver un sens à sa vie.
Le mot de l’éditeur
Enfant, Helen rêvait d’être fauconnier. Elle nourrit des années durant son rêve par la lecture. Devenue adulte, elle va avoir l’occasion de le réaliser. De manière brutale et inattendue, son père, journaliste qui a marqué profondément sa vision du monde, s’effondre un matin dans la rue. Terrassée par le chagrin, passant par toutes les phases du deuil, le déni, la colère, la tristesse, Helen va entreprendre un long voyage physique et métaphysique. Elle va se procurer un rapace de huit semaines, le plus sauvage de son espèce, Mabel. Réputé impossible à apprivoiser. Elle va s’isoler du monde, de la ville, des hommes. Et emprunter un chemin étonnant.
Quelques mots sur l’auteur
Hélène Macdonald est écrivain, illustratrice, historien, naturaliste, chargée de recherches au Département d’Histoire et de Philosophie des Sciences de l’Université de Cambridge. Traduit en plus de vingt langues, M pour Mabel a reçu le Costa Book Award et le Samuel Johnson Prize et figure sur la liste des meilleures ventes du New York Times.
Notre avis
L’auteur nous communique sa passion pour la fauconnerie, un monde très masculin. Nous sommes captivés par le lien qu’elle tisse avec son autour, Mabel, symbole de la mort. L’évocation de ses souvenirs, le descriptif de ses tentatives pour dresser Mabel, sont riches en émotion.