La mémoire des autres en bref
Emma franco-anglaise qui vit en, Angleterre depuis ses 12 ans, est toujours affectée par le décès accidentel de ses parents. Elle tient le coup grâce à son mie Lexie et à son travail de retouche de de photographies anciennes. Un jour, Emma est contactée par mail par les morts se trouvant sur ces photos.
Le Mot de l’Editeur
Infographiste spécialisée dans la retouche des photographies anciennes, Emma se remet difficilement de la mort brutale de ses parents. Plongée dans la vie d’inconnus figés dans leurs moments les plus heureux, elle rend aux souvenirs des autres l’éclat que leur a volé le temps. Mais la réalité la rattrape étrangement le jour où elle reçoit un courriel dont l’expéditeur n’est autre qu’un homme posant sur l’une des photos restaurées. Un homme décédé dans les années 40. Il a besoin d’elle, comme les autres fantômes qui assaillent bientôt la boîte mail de la jeune femme.
Que veulent les défunts capables de communiquer avec les vivants ? Emma devient une messagère et porte leurs dernières volontés pour défier l’oubli et rétablir la vérité. Jusqu’au mail de trop, celui qui la touche personnellement. Emma se lance alors dans une enquête au cœur de dangereux souvenirs qui n’appartiennent pas encore tout à fait au passé.
Les morts la ramènent littéralement à la vie, l’entraînent dans une course folle. Mais jusqu’où Emma ira-t-elle dans sa quête de vérité ?
Quelques mots sur Annelise Corbrion
Annelise Corbrion est née en 1985. Intervenante en BTS Communication, elle a ouvert une agence de communication spécialisée dans l’immobilier.
Notre avis
Annelise Corbrion a reçu pour ce roman le prix Nouveau Talent 2012 de la Fondation Bouygues Telecom-Metro. Cette initiative de la Fondation Bouygues en partenariat avec le quotidien permet à un jeune auteur d’être publié aux Éditions Calmann-Lévy et d’être soutenu par un média puissant et populaire pour lui donner la chance de se faire connaître et de rencontrer son lectorat. Une contrainte : le langage SMS et des messageries instantanées constitue un élément déterminant de la trame narrative.
Le roman, qui s’adapte habilement à ce contraintes, se lit très bien. On passe du surnaturel au polar, avec une touche d’émotion. Un bon moment de détente.