Dans la ville des veuves intrépides de James Cañon

1 Eve
1

Loading

Dans la ville des veuves intrépides en bref

Dans les années 1990, des guérilleros passent par un petit village de Colombie qu’ils dépouillent de tous les hommes et garçons de plus de 12 ans à l’exception du prêtre et d’un jeune garçon déguisé en fille.
Les femmes qui restent s’organisent. Elles réagissent différemment à cette absence d’hommes.
Le roman alterne le portait de certaines veuves du village qui décident de se prendre en main, plus ou moins à maladroitement, avec de courts chapitres sur la guerre et la situation difficile de la Colombie à travers le témoignage d’enfants soldats, de paramilitaires, de guérilleros ou encore de paysans.

Le Mot de l’éditeur

Depuis le jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes du village de Mariquita, les femmes sont livrées à elles-mêmes. Qu’à cela ne tienne ! Les ménagères soumises, les épouses dociles vont instaurer un nouvel ordre social. Ainsi, les très moustachues sœurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d’un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari. Et puis, il y a la tenace Rosalba, auto-proclamée maire, et le padre Rafael, seul rescapé de la gent masculine, volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération… Baroque, éblouissante de fantaisie, la chronique tragico-burlesque d’une bourgade perdue au fin fond de la Colombie.

Quelques mots sur l’auteur James Cañon

Né en Colombie en 1968, James Cañon a fait des études de publicité à Bogota avant de partir à New York étudier l’anglais. « Dans la ville des veuves intrépides » est son premier roman. Il a reçu le Prix du Premier Roman étranger 2008.

Notre avis

Un roman original avec un soupçon d’humour et de dérision. Les différents portraits sont parfois burlesques, parfois cyniques. Mais beaucoup de légèreté se dégage de ce roman et les personnages sont attachants. La lecture de ce roman est également un moyen de mieux appréhender la culture de la Colombie avec le poids de la magie dans le quotidien mais aussi la guérilla et la pauvreté auxquelles la Colombie a été confrontée.

 

Commentaires via Facebook (pour les commentaires traditionnels, voir en bas de l'article)

More from Eve
La pêche du jour d’Éric Fottorino
La pêche du jour en bref La nouvelle s’ouvre sur la discussion...
Read More
Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.